Le serpent majuscule, Pierre Lemaître, ill. Dominique Monféry
- papierbulles
- 20 août
- 1 min de lecture

Femme de caractère, ancienne résistante, Mathilde a fait une carrière de tueuse à gage, discrète et efficace, exécutant des missions par l’intermédiaire d’Henri, un camarade de la Résistance. Le problème, c’est qu’en vieillissant, elle devient de plus en plus impétueuse et paranoïaque. Ses accès de violence imprévisibles et spectaculaires inquiètent ses commanditaires, qui décident de l’éliminer. Henri essaie de la protéger, mais elle devient incontrôlable, et tire sur tout ceux qu’elle trouve menaçants.
Tiré du roman noir de Pierre Lemaître, le scénario tient la route, même si tout va un peu vite. Les personnages tombent comme des quilles, même ceux que les auteurs ont pris le temps de rendre attachants. C’est un naufrage touchant et triste, qui n’épargne personne, avec des rebondissements jusqu’aux dernières pages.
Le dessin est plutôt classique, lisible, avec des personnages semi-réalistes aux traits taillés à la serpe, et des coloris sourds / sepia pour les souvenirs anciens.
Aline 7 bulles
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