Un goût d'inachevé
De Damien Cuvillier et Hélène Ferrarini. Ed. Futuropolis, 2018.
Marcello est embarqué malgré lui en Amérique Latine pour travailler sur la construction d'un canal.
Il laisse derrière lui Louisa, avec qui il avait prévu de s'enfuir. Amateur de poésie, il écrit tous les jours à sa demoiselle. Mais c'est une autre, Barbara, qui reçoit ses courriers et se met à fantasmer une vie plus passionnante que la sienne.
Un film documentaire sans le son...
Cette BD n'est pas inintéressante. Quelques planches sont magnifiques avec des découpages et des mises en page recherchés. Les couleurs sont un peu tristes, uniformes et donnent à l'ensemble un aspect un peu fade. L’histoire aurait pu être vraiment chouette mais survole trop de sujets pour être réellement passionnante.
C'est comme regarder un film documentaire sans le son : les images attisent notre curiosité mais il nous manque une partie importante des informations. La destruction de l'environnement, la vie morose de Barbara, les conditions de vie sur le chantier... On pourrait penser que c'est une façon de mettre la correspondance en valeur mais elle finit par se noyer, elle aussi, dans le canal.