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Un été à contempler


De Jon Mc Naught, Dargaud, 2020




Une famille part pour des vacances dans un camp de bungalows sur la côté britannique.

Endroit même des vacances de la mère. Les décors familiers à tout à chacun défilent : autoroute, stations-services, falaises sur la mer, musées décrépits, boutiques pour touristes, absence de réseau, visite à la lointaine famille, amitiés estivales.

BD très contemplative, mélancolique et intimiste, on ne peut pas dire qu'il se passe beaucoup de chose dans le récit que nous dépeint l'auteur. Jon Mc Naught raconte le temps qui passe, l’adolescence, l’ennui, la nature et ça fonctionne plutôt bien.

Ce sont des moments qu’on a tous vécu, des ambiances qui nous rappellent tous quelque chose. Lieu isolé, la famille a dû mal à déconnecter devant cette vie au ralenti.

Le fils, adolescent est sur son smartphone. La mère envoie des photos aux proches. Seule la petite fille a l’air de savourer l'instant présent.


Dans la même veine que Dimanche, on retrouve l’esthétique particulière de l'auteur: un cadrage et des plans très cinématographiques, des petites cases carrées, comme un cliché en polaroïd. Les couleurs sont très définies par du bleu et de l’orange.


Pas besoin de paroles ici mais surtout des bruits de la nature, les criquets, l'orage qui arrive...

C'est un bol d'air frais, des vacances par procuration, avec le sentiment de lassitude qui émerge à la fin.

Perrine








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