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Nouveau Vives bien ou pas ?

Quatorze Juillet de Bastien Vives et Martin Quenehen, Casterman


Jeune gendarme en zone rurale, Jimmy se prend d’affection pour un père veuf et sa fille qu’il tente de son propre chef d’aider.

Qualifié ici et là de polar, ce nouveau cru signé Vives lorgne plutôt du côté de l’étude de caractère. Le rythme quasi hypnotique de l’intrigue transforme les éléments habituels du polar (contexte post-attentats, paranoïa des institutions, tensions sexuelles avec une adolescente) en ingrédients alimentant la frustration du héros.

Tout en voguant dans sa zone de confort (thématique et esthétique) Vives reste un redoutable narrateur. Son découpage, faussement relâché, contribue à l’ambiance léthargique dans lequel le héros va pouvoir se créer ses propres affaires jusqu’à une conclusion jouant la carte de l’ambiguïté morale.

Un album sur des rails pour ceux qui connaissent déjà Vives, sans ennui mais sans emballement non plus.

Emilien 7 bulles


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