Les particules infinies
Wendy Xu Bliss éditions (Comics), mars 2024, 272 p., 25€
Thèmes : I.A., éthique, différence, amour
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La jeune scientifique Clémentine Chang vient s’installer sur Mars, afin de réaliser son rêve :
travailler dans le laboratoire de la célèbre Docteure en Intelligence Artificielle Marcella Lin.
Très empathique, Clémentine est attentive aux besoins du petit robot qu’elle a elle-même créé,
SENA pour Système Empathique Neurolié d’Animatronique.
Hélas, la professeure Lin se révèle rapidement invivable et tyrannique.
De plus, elle se montre excessivement possessive et dure avec Kye, son robot domestique assistant.
Au premier regard, Clémentine a craqué pour Kye, particulièrement beau et doux,
et voudrait participer à l’amélioration de son environnement.
Par exemple, elle voudrait le doter de l’odorat et du goût, puisqu’il aime cuisiner.
Cependant la professeure n’apprécie pas que Clémentine le distraie des tâches qui lui sont assignées.
Au cours du récit, on fait des rapprochements avec l’attitude de la mère tyrannique de Clémentine,
dont elle est en fait un clone élevé pour être « tout ce qu’elle n’a pas pu être et plus encore ».
De même l’auteur fait un lien entre le combat de Kye et celui de Clémentine pour accéder l’autodétermination.
Mais les questions psychologique et éthique auraient gagné à être développées.
Sur le fond, c’est surtout une gentille bluette, sur fond de SF light, avec la professeure dans le rôle de l’obstacle.
Le dessin est très réussi, avec un style proche du manga, des tons doux bleutés.
En fonds adulte, la BD est gentillette. Je pense qu’elle aura mieux sa place chez les ados.
6-7/10
aline
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