top of page
Vous pouvez lire aussi...

Hypericon - Manuele Fior / Dargaud Éditions, 2022, 144 p.

Étudiante spécialiste de L’Égypte,Teresa reçoit une bourse pour préparer à Berlin une exposition sur la découverte de la tombe de Toutankhamon. Elle est aspirée par la lecture du journal d’Howard Carter, égyptologue britannique qui a découvert ce tombeau, notamment lors de ses nombreuses insomnies.


Elle rencontre dans un métro, Ruben un homme hors norme, totalement tourné vers le plaisir, qui percute ses habitudes et lui propose de découvrir les jouissances de la vie. Ces deux êtres, l’un tourné vers le passé et l’autre entièrement dans le présent, réussiront-ils à s’aimer malgré des fonctionnements opposés ? Teresa, engluée dans le passé, en dépression, ne parvient pas à vivre son présent, et Ruben, déconnecté de la réalité, s’oublie dans la fête et les plaisirs immédiats.

L’alternance du récit de Carter et de la vie de Teresa renforce le décalage du temps et l’incapacité à vivre le présent propre à la dépression. Le titre fait allusion d’ailleurs au millepertuis, un antidépresseur naturel. Une bande dessinée subtile, à l’atmosphère chaude, qui regorge de plaisir. Les illustrations aux camaïeux d’ocre, dignes de tableaux acryliques, éclatent de lumière.



Transportée par ces personnages aux failles attachantes, Hypericon est pour moi un des meilleures bd lue ces derniers temps !


Stéphanie

9 bulles



Archives
Tags
  • Facebook Basic Square
Suivez nous ! 
bottom of page