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Dracula, de James Tynion & Martin Simmonds / Urban Comics Éditions, Collection Monsters (2024)


 


Dracula, de James Tynion & Martin Simmonds / Urban Comics Éditions, Collection Monsters (2024)
Dracula, de James Tynion & Martin Simmonds / Urban Comics Éditions, Collection Monsters (2024)

De l’influence du vintage

Ce qui est d’abord frappant, ou ce que je trouve frappant, c’est l’influence que peuvent toujours exercer des références comme Akham Asylum ou Violent Cases sur la BD actuelle, si longtemps après leur parution : 1989, de Grant Morrison & Dave McKean / 1987, de Neil Gaiman & (déjà !) Dave McKean, même si ce dernier allait bien plus loin dans l’exploration graphique, associant à son dessin de la peinture, des photos retravaillées et l’utilisation de vrais objets (clous rouillés, dentelle, planches du test de Rorschach, etc) en plus du démantèlement méthodique et exponentiel des cases ; une révolution graphique digne de l’immense Philippe Druillet en son temps.

 

Visuel mitigé

Pour rester sur le visuel tout en revenant à nos moutons, c’est peut-être ce qui pêche dans cette nouvelle adaptation ; le manque d’effets matière, le manque d’épaisseur. Il y a quelque chose d’un peu trop lisse sur l’ensemble, de pas assez poussé, comme un manque de consistance, alors que le sujet autorise tous les débordements. Le choix des cadrages est quelquefois un peu surprenant. Ce n’est pas tant la qualité du dessin que la mise en page qui m’apparaît comme maladroite.

 

Les doubles planches qui illustrent chaque nouveau chapitre sont, en revanche, très réussies.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  

 

Pas de surprise scénaristique

Ensuite, ce comics est une commande ; donc pas de surprise scénaristique. L’histoire, s’inspirant directement du film de Todd Browing (1931) et, de fait, du roman de Bram Stoker (1897) est celle que nous connaissons, sinon qu’elle se déroule uniquement à Londres ; la Transylvanie n’est ici qu’évoquée.

 

But where the f*** is Dracula ?

Dracula, malgré le titre éponyme – ou peut-être à cause de cela ? est sans doute le personnage que l’on voit le moins dans cette BD (dans mon souvenir, moins que dans le roman) ; ce n’est, par exemple, pas le cas dans le Dracula de Francis Ford Coppola (1992). C’est Renfield, son âme damnée, qui est ici principalement mis en avant (toujours dans mon souvenir, plus que dans le roman).

 

Mais, en post-face de l’album, il est précisé que le projet des auteurs était de « combler les hors-champs du film » et « invitent le lecteur à (re)visionner le long-métrage avec ce livre sous les yeux ».  Ouais, bon…

 

5/10 bulles

Fred.


 

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