Ceux qui n’existaient plus : Projet Anastasis, Philippe Pelaez (scénario), Olivier Mangin (dessin),
Titre
Une BD classique et commerciale de bonne facture
Résumé
Hantée par le souvenir de ses enfants assassinés, Natacha accepte d'être le cobaye d'une expérience neurobiologique menée par le gouvernement russe, le projet Anastasis. Elle devient vite le centre d'intérêt des scientifiques qui s'étonnent des réactions de la jeune femme et doutent de l'efficacité du traitement qu'ils lui infligent. Ils redoutent le choc mortel que pourrait subir la jeune femme si elle apprenait, à l'instar des autres participants... qu'elle n'existe pas.
Critique
La BD promet et déroule du polar et de l’action sous forme de thriller, un peu d’anticipation. Le travail est de qualité : c’est clair, bien lisible (sauf les petites bulles), même trop car les références peuvent spoiler le lecteur. Et la BD suit un standard très précis : on croit voir une copie de XIII ou du film La mémoire dans la peau avec amnésie, complot et course-poursuite. Le noir et blanc en moins de XIII : ça fait moins d’effet.
Seule originalité : une héroïne, intelligente et maternelle (et pas juste sexy ou inhumaine). Mais tout est calibré : depuis le dessin et la colorisation classique, dès la couverture, jusqu’à l’histoire en passant par l’univers de la BD. La BD n’est ni vraiment haletante, ni vraiment dans le thriller psychologique, encore moins dans la quête intellectuelle d’une vérité scientifique, malgré des références à la littérature russe ou à des films d’action aux scénarios similaires. Et pas bien sûr que ce soit une enquête digne de ce nom non plus dans les prochains tomes.
Public : lecture facile, divertissante
Âge : adultes, jeunes adultes dans l’angle d’approche
Appréciation : 5/10
Genre
BD européenne
polar
action/thriller
légère anticipation
Thèmes : criminalité, eugénisme, armée
conditions des femmes
Russie
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