Les apparences sont trompeuses

De T. Le Boucher. Ed. Glénat, 2019.

Massacre dans un pavillon de banlieue, une famille entière est assassinée. Seuls survivants 2 ados : Laura, arrêtée par la police sur place car trouvée ensanglantée avec un couteau à la main et son frère Pierre gravement blessé.

6 ans après Pierre sort du coma dans une clinique, il a 21 ans. Vient à son chevet Anna, psychologue spécialiste en criminologie. Pourtant elle ne pratique pas dans cette clinique mais connait bien le dossier pour avoir suivi Laura avant son suicide. Elle va tenter avec des séances d'hypnose de lui faire ramener la mémoire sur les circonstances du drame. Entre eux va naître une certaine complicité muée en un jeu de séduction et de manipulations ambigus.

Après « ces jours qui disparaissent » Timothé Le Boucher revient avec ses thèmes de prédilection dans un thriller psychologique sur les troubles de l'identité, très prenant tant par le récit ponctué de nombreux rebondissements que par le dessin épuré, les portraits en gros plans et les scènes dans la pénombre (p. 26).

Mais certaines séquences énigmatiques et pas abouties (p. 239/243 par ex) finissent par alourdir le récit, beaucoup trop long.