Chronique brumeuse
De Piero Macola. Ed. Futurpolis, 2019.
Bruno, gardien du péage du pont, vit seul et reclus. Il doit aider à débarrasser la cabane au bord du fleuve de Maria qui va aller vivre en ville avec sa fille. Anton, migrant exploité, travaille au noir sur un chantier pour survivre et rêve d'aller vivre en Suède. Mais à la suite d'une chute d'échafaudage, il est soigné discrètement dans un refuge d'où il s'enfuit en volant de l'argent. Il se réfugie alors dans la cabane de Maria et est aidé par Bruno.
C'est un récit sur les travers de notre société : immigration, exploitation, trafics, violence, solitude, mettant en scène des personnes en marge de la société et donc considérés comme des nuisibles.
Dessin crayonné donnant un style intime pour une ambiance confuse et floue, tout comme le scénario. Difficile de rentrer dans cette histoire, qui aurait pu être intéressante, et de suivre ces personnages sans relief.