Sans moi...
De L. Vanzella et Giopota. Ed. Glénat, 2018.
Qui n'a jamais été concerné par une rupture difficile ? J'étais curieuse de voir la façon dont les auteurs allaient traiter le sujet. De l'émotion sans tomber dans le mélodrame, l'équilibre est difficile à trouver.
Malgré un dessin pas désagréable, les premières pages m'ont immédiatement déstabilisée. Le narrateur se souvient de sa rencontre avec son ex : il revit la scène tout en la commentant, à deux voix. En s'auto-citant. C'est pesant.
Et puis les mois s'enchaînent, guérit-on d'une rupture ? Je ne pense pas grand chose de tous les autres mois de l'année. Tout est trop brouillon, trop long. Il y a des idées sympathiques et amusantes qui sont disséminées de-ci de-là et qui déplacent l’histoire dans une autre dimension (il neige des lapins, la musique tache...) mais cela ne suffit pas à faire tenir l'ensemble.
Je n'ai pas été touchée par l'ambiance décousue et onirique, je n'ai pas saisi le fond de l'histoire. Je suis clairement passée à côté.