Pâle copie...
De Stalner et Simon. Ed. Glénat, 2018.
Faisant preuve d’originalité sur le fait que le vaisseau s‘échoue sur une planète dont la flore est vivante, tout le reste du récit reste une pâle copie de ce qui se fait en S-F. Les auteurs (pourtant deux) ont écrit une histoire qui manque totalement de tempo et de rythme, on ne sait pas sur quel pied danser. Les personnages sont fades et le sel de l’histoire s’effrite au fur et à mesure de la lecture.
Les protagonistes sont dépourvus de charisme.
Même si le découpage des cases est cohérent, que le cadrage des scènes est immergent et que les couleurs sont appropriées, l’auteur Eric Stalner n’a pas fait évolué son trait de dessin depuis que je lis ses bandes dessinées. Ses illustrations, par rapport aux autres bandes dessinées qu’il a réalisées, sont du même acabit.
On a l’impression de retrouver toujours les mêmes visages à chacune de ses BD, c’est très pénible ! Même les traits de caractère sont copiés.
Pourtant avec deux auteurs on pouvait s’attendre à mieux !