Cela existe les comics italiens ?
- Mélody
- 27 avr. 2016
- 2 min de lecture

De Roberto Recchioni, Emiliano Mammucari et Alessandro Bignamini (Glénat Comics, 2015). 4 tomes, série en cours
« Le futur. La Terre a été presque entièrement ravagée par une attaque extra-terrestre. Pour contre-attaquer, le gouvernement militaire formé par les survivants décide de mettre en place un programme d’enfants-soldats surentrainés. Parmi eux, 5 adolescents aux dons exceptionnels vont se démarquer : ils forment l’unité des Orphelins. »
Ça commence par une catastrophe. Une presque-fin-du-monde. En 4 planches, le ton est donné. Immersion efficace.
L’après, ce sont des enfants regroupés pour être formés au combat. S’il est certain que leurs deux responsables sont caricaturaux au possible (elle : professeur, rousse, sexy et borgne ; lui : colonel, super fort et super froid) la formule fonctionne.
La suite se déroule sans aucun accroc, très rythmée. Un groupe d’enfants sort du lot : ils vont être suivis de près et sur eux reposent les grands espoirs de vengeance.
Ces enfants grandissent et deviennent « L’unité des Orphelins ». L’élite. (oui, je sais…)
Le récit se joue du temps et jongle avec le passé et le présent. On finit par s’approcher des « monstres » qui ont détruit la planète. Ebauche d’une explication. Le scénariste nous donne des indices, petit à petit. Mais le premier tome se contente de poser les questions. D’expliquer les « comment » sans les « pourquoi ».
Dessins soignés, belles couleurs. Pas de différence trop dérangeante entre les deux dessinateurs, un univers et des décors très travaillés.
Fatalement, même s’il n’y a là rien de très nouveau, on a ultra envie de lire la suite. Un beau cliffhanger à la fin et le tour est joué… on achète le 2.
C’est distrayant et prenant. Que demander de plus ?