Internet des Esprits : quand le futur permet la connexion par télépathie…

De. Joshua W. Cotter. Ed. çà et là, 2015.

Voilà une bd qui commence dans une totale abstraction visuelle et, à vrai dire, très peu compréhensible. J’ai vu « entre les lignes », une sorte de « création d’un concept en mutation » mais cela ne tient qu’à moi et mon cerveau embrumé par ces premières illustrations d’introduction… !

2 histoires en parallèle.

2 intrigues qui, dans ce 1er tome, ne semblent pas liées.

1ère histoire. Un homme erre seul et survit dans un monde désertique et aride, dans un univers plutôt étrange et parfois mystique.

2e histoire. Le Futur. La terre est surpeuplée à cause du réchauffement climatique et les ressources naturelles s’épuisent.

Le Dr Earnest invente le « flux » (aussi appelé « Intrin-net »), qui permet aux utilisateurs de se connecter à internet par télépathie grâce à un serveur central qui est lui-même relié à des milliers d’autres serveurs. Il suffit pour cela d’implanter une puce à l’arrière du crâne, tous les humains n’étant pas compatibles.

L’histoire se déroule autour du personnage du Dr Melody McCabe, scientifique et assistante du Dr Earnest, qui travaille sur ce fameux «internet des Esprits » (on apprendra plus tard que le serveur est en fait un enfant). Elle est engagée sur une navette spatiale spécialement prévue pour la colonisation d’une planète habitable. La navette transporte aussi un «portail » qui permettra aux humains de voyager instantanément de la terre à la nouvelle planète.

Mais durant le test, un monstre surgit du « portail », s’introduit dans la station spatiale et blesse l’équipage…

Premier tome qui installe le décor, les personnages et l’enjeu des nouvelles technologies et des réseaux sociaux. Il est aussi question d’éthique et de politique, du moins les prémices. Le deuxième tome apportera certainement plus d’éléments sur l’intrigue et le lien entre les 2 histoires.

Je n’ai pas été très séduite par le dessin mais il est sobre et reste cohérent avec l’histoire. Le personnage central est plutôt bien développé. Petit bémol sur la taille du texte (à ne pas lire quand on a mal aux n’yeux…).

J’en suis sortie sans grande conviction (j’ai certainement loupé des choses pertinentes vu que je ne suis pas vraiment calée sur ce genre d’ouvrage…) mais néanmoins ça se lit ; avec parfois quelques notes d’humour appréciables !