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Noir, c'est noir ... il n'y a plus d'espoir !

  • Philippe
  • 20 janv. 2016
  • 1 min de lecture

Gueule noire

D'Antoine Ozanam et Lelis

Ed. Casterman, 2015.

Marcel, fils et petit­-fils de mineur dans le Nord, n'a pas le choix. Aujourd'hui, c'est son tour de

descendre dans le trou noir. Mais il l'a déjà décidé, à sa majorité, il partira pour Paris. Et tant pis si sa Suzanne ne veut pas le suivre, il s'en ira seul. Arrivé à la capitale, il s'engage comme porteur.

Les conditions de travail sont très pénibles. Il s'engage dans le mouvement anarchiste grâce à la rencontre d'un ancien collègue de la mine. Désormais, pour soutenir la cause, il va cambrioler la nuit les patrons et les bourgeois. Obligé de changer d'emploi, il est embauché aux abattoirs, vaste cloaque qui va encore plus le désillusionner. Pour fuir la police, il retournera à la mine dans le Nord.

Le scénario est un récit noir du début de l'ère industrielle, des petits métiers et des déplorables conditions ouvrières. Le dessin en noir et blanc est conforme à l'ambiance, mais haché et confus il rend la lecture difficile ; de plus les personnages ne sont pas très identifiables.

Et le déroulement de l'histoire n'est ni continu dans le temps (haché lui aussi ! ), ni explicatif : le mouvement anarchiste, par exemple, n'est ni mentionné ni documenté.

Philippe


 
 
 

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