L’éveil – Vincent ZABUS et Thomas CAMPI
Aux portes du cauchemar
Arthur, jeune homme tourmenté et hypocondriaque voit sa vie rythmée par ses crises d’angoisses : du temps qui passe, de la mort, des femmes, des autres en général… Un soir alors qu’une branche manque de lui tomber sur la tête, une jeune fille venue de nulle part l’entraine dans une aventure folle, une aventure de la dernière chance.
N’étant pas une grande adepte de situations absurdes et délirantes, je ne suis pas rentrée dans l’univers. Avec le recul plusieurs aspects m’ont dérangés. Il y a tout d’abord trop d’éléments perturbateurs : Arthur s’adresse au lecteur directement, puis à lui enfant, puis à lui-même, à sa mère absente… Ensuite sa relation avec Sandrine me paraît totalement loufoque, sans substance. Les réactions de la jeune femme sont aussi décalées qu’incompréhensibles, en faisant un personnage trop énigmatique pour être apprécié.
Un seul élément narratif m’a plu : le monstre qui rôde. L’idée de créer les traces d’un monstre imaginaire pour éveiller les consciences est plutôt chouette et donne un peu de rythme au récit. Je n’ai cependant pas réussi à lier cet élément aux autres, ce qui donne un ensemble plutôt décousu.
L’illustration est assez inégale : quelques belles cases mais des couleurs un peu fades (contrairement à ce que laissait entendre la couverture).
Bref, un scénario trop burlesque, à la limite du réel qui ne m’aura pas apporté L’éveil attendu.
Mélody
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