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Une femme libre dans les années folles...


De Virginie Grenier et Daphné Collignon. Ed. Glénat, 2018.

Dès la première planche, le ton est donné :

- « Les femmes bien élevées ne se servent pas elles-mêmes, Tamara !

- Je prends cela comme un compliment ! »

Voici ce que répond Tamara de Lempicka, jeune femme peintre d’origine polonaise (mais ayant grandi à St Pétersbourg) à un ami au court d’un dîner chic où se croisent la bonne société russe et tous ceux qui « comptent » dans le milieu artistique parisien : Nathalie Barney (qui tient un salon saphique), Jean Cocteau, André Gide (qui deviendra son ami), tous subjugués par l’audace et la beauté de Tamara.

On la remarque, elle danse langoureusement avec une de ses amies, après avoir refusé sèchement de danser avec un des hommes présents « pas assez italien selon son goût ».

Malgré les apparences, la jeune femme est mère et mariée au comte Taddeuz de Lempicki, porté sur la boisson depuis la chute du tsar ; Tamara, grâce à sa peinture, nourrit sa petite famille. Taddeuz, en homme de son époque, et se sentant inutile, désapprouve, ils se disputent souvent, se battent même parfois…

Ces années seront les plus belles de la vie de Tamara de Lempicka, elle connaîtra la gloire et le succès, en France mais aussi en Italie… Au moment où, en 1929, elle s’apprête à conquérir l’Amérique, le crash boursier signera l’enterrement de son rêve américain…

Un beau dessin servi par un camaïeu de bruns, des visages finement stylisés qui se prêtent à merveille à l’époque des années 20, et in fine, un cahier documentaire passionnant qui retrace brièvement sa vie et son œuvre et où sont reproduits certains tableaux… Une belle harmonie, une femme fascinante… et une vraie réussite !


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